mardi 7 juin 2011

Well I see that the world is upside-down

Raindogs de Tom Waits en attendant la version revisited des Nuits de Fourvière et me voilà repartie à bilanter délicatement  ces journées de préparatifs.

Mettre en place un projet en 5 semaines c'est un peu peu. Deux réunions d'un comité de pilotage chiroublon à 99 % sauf moi, une phase 1 de distribution endiablée de flyers dans chaque cave, caveau, espace de vente de crus, pour le vendredi auquelle je rajoute une communication touristique et un peu soupoudrée dans quelques hôtels et campings. Le week-end s'est bien passé.

La journée "hommage" "clin d'oeil" à un monsieur passionné et convaincu, connu des vignerons est bien accueillie. On verra bien s'ils seront au rendez-vous le 19 juillet, le panier pique-nique ou pas, à pied sur le sentier victor ou en véhicule léger, voire au volant d'un bus .. d'ailleurs en parlant de l'arrivée au domaine le dimanche 19 juin, je rendrai un court hommage à Michel L.,  le partenaire webmaster érudit et randonneur qui fait partie de l'aventure des greumes du savoir depuis moins de 5 semaines et qui a eu l'excellente idée de mettre en place des informations pratiques pour tous les aventuriers qui auraient envie de venirnous retrouver, via un sentier tout cabossé, ou une route pas forcément départementale. 
Je dis bravo. C'est charmant.

J'ai le sens pratique : pendant que la greume bouquiniste prépare les panneaux imperméabilisés pour pose ce vendredi le long de la départementale 86, je re-calcule pour la xième fois mon bilan prévisionnel qui, quoique modeste,  ne totalise pas la somme de O euro  tout en bas du tableau.. 
J'ai deux luxes c'est vrai : un flyer qui donne envie et un photographe pour fixer quelques moments de cette journée. Pas plus.  Le papier reste toujours un allié : collé sur le réfrigérateur pendant des semaines, ou plié en 4 dans la poche du sac, voire en rouleau dans un coin de bureau. Il  rend compte en amont de ce que réservera ces quelques heures au vert.  Quant au photographe, il fixe le beau et l'émotion. Je dis bravo. C'est charmant.

 J'ai encore quelques points d'interrogation sur le nombre de personnes à isoler au rayon stationnement, la platine absente, l'argent qui se fait rare, le nom de l'animateur, la météo hasardeuse....Je n'ai pas fini.

Une vie après l'autre : 2023 c'est comment ?

Voilà quelques mois, que mon quotidien a pris d'autres formes, d'autres rythmes. Il se compose de temps pour ma pomme, plus longs qu...