mercredi 29 décembre 2010

l'à-propos

En le le lisant, Lilian B. m’a donné envie d’écrire, parlant de ce sujet grave dans son bachelardblogspot. thème sur lequel je m’étais penchée il y a deux ans dans le cadre de la création de mon entreprise..
Les images du, la défense de  l’argumentaire pour, les clichés qui, les mots pour en parler .. voilà de quoi faire une jolie publication sur le Beaujolais et ses vins si on est suffisamment informé(e).

Je le suis un peu seulement,  dans le sens où je n’ai pas un point de vue de terrain comme celui d’un néo-vigneron comme Lilian B mais comme celle d’une fille de vigneron. Ca a son importance même si mon goût pour les activités manuelles de terrain (relevage, taillage, cisaillage, cueillage… ) ou travaux de la vigne m’a éloigné du sujet quelques « z’ans ». La vente de vin est un sujet ou souci quotidien aussi.
Je ne suis pas membre d’une de ces structures professionnelles du territoire. Je ne fais pas partie non plus d’un syndicat et la seule association que je connaisse bien, c’est celle qui va peut être portée mon  projet personnel en terre viticole. 

Cette région ne s’expose pas assez : il y a un état des lieux collectif  à faire avant de dresser la liste des mots clés indésirables, pour casser le mythe de la piquette, du boit-sans-soif, pour parler arômes assumés et r-éveiller les ventes et l’intérêt du public sur ce bout de terre. 
Je me pose aussi une question parfois. A voir toujours les mêmes en photo  : 2600 viticulteurs restants et seulement 15 ½  qui passent en boucle sur papier recyclé ou à l’écran.  Ils sont où les autres ?  
J’ai un point de vue aussi d’entrepreneur dans l’évènementiel et en terre viticole.  La promotion de cette région avec l’évènement du Nouveau en novembre,  est une pépite promotionnelle pour la région et l’autre rendez-vous de promotion des crus, qui motive le débarquement de milliers de personnes,  n’en est pas encore une,  dans le sens «best-seller  de l’évènement en Beaujolais dont le monde entier parle mais un autre mois de l'année». Vous me suivez ?
Il y a les gens et des outils : si j'étais bien documentée sur tout cela, je ferai un film animé plutôt qu’un reportage d’actualité, une identité visuelle commune plutôt qu’une collection d’étiquettes, je pratiquerai l’humour plutôt que l’amertume.

Une vie après l'autre : 2023 c'est comment ?

Voilà quelques mois, que mon quotidien a pris d'autres formes, d'autres rythmes. Il se compose de temps pour ma pomme, plus longs qu...